

C'est un peu triste de constater que les agences de pub n'ont pas d'idées, et se reposent sur le passé.
Les Nippons vont adorer. Miss Lauren l'a remis au goût du jour.
Le Chou à la crème, cette pâtisserie née en 1540 et un peu old fashion ces dernières années.
Loin des cupcakes et autres whoopies venus d'outre-Atlantique parfois lourds pour les délicates papilles, le chou de la Miss est coquet, léger et tout simplement exquis.
Popelini, cette première boutique entièrement dédiée au chou à la crème, (Popelini; le nom de l'inventeur italien de cette gourmandise ) vient d'ouvrir ses portes dans le marais.
Chocolat noir, café, vanille de Madagascar, caramel beurre salé, citron, praliné, pistache, chocolat au lait, rose framboise... Nous avons adoré le "vanille-figue".
Popelini
29 rue Debeylleme, 75003 Paris.
Tel : 01 44 61 31 44
Il y a quelque jours, nous découvrions "Grateful Vanity" une paire de hauts-parleurs sublime, imaginé par Florence Deygas et Olivier Kuntzel, avec la complicité musicale de Roedelius, extraordinaire compositeur culte. L'aventure continue en septembre, pour un concert exceptionnel à Paris.
"L’installation Grateful Vanity se compose d’une paire de hauts-parleurs HI-FI de très grande qualité, dont la forme évoque deux têtes de mort surdimensionnées, et qui diffusent de manière exclusive le seul et unique enregistrement d’une musique créée par Roedelius.
La rencontre avec Roedelius est un moment exceptionnel et un élément majeur de la composition de cette pièce, étant donné son parcours, sa vie et son œuvre, qui ont influencé toute une génération de musiciens depuis les années Soixante, années qui nous ont vu naître…
Cette installation est pour nous une manière de poser la question de l’unicité de l’œuvre «musique» alors que par essence elle est reproductible à l’infini, d’étudier le rapport son / image (on n’écoute pas indifféremment un morceau sur des speakers en forme de tête de mort) et d’aborder la question de la sensorialité lors de l’écoute d’une musique.
En utilisant un système de hauts-parleurs Hi-Fi, l’air est traversé par des vibrations, qui elles-même traversent le corps, ce qui permet de ressentir la musique au lieu de simplement l’écouter ; la puissance sensorielle du son donne une âme à l’objet que le visiteur écoute et REGARDE, comme si l’objet, d’inanimé, devenait VIVANT.
Prenant à contre-pied la règle du music business qui est de démultiplier les enregistrements et ne pas limiter la diffusion d’une musique, nous avons demandé à Roedelius s’il était d’accord pour faire cette chose contre-nature : accepter que la reproduction de sa musique soit réservée exclusivement à notre sculpture Grateful Vanity, et fasse ainsi partie de notre œuvre. A la signature d’un contrat établi en dépit des règles habituelles, l’enregistrement de cette musique créée spécialement par Roedelius est devenue l’âme de Grateful Vanity et lui donne VIE".
Florence Deygas et Olivier Kuntzel
Dans les temps précédents la mort de son père, vers 1900, ce dernier était trop faible pour s'occuper de son fils qui est pris en charge par l'établissement catholique qu'il fréquentait alors. Le comportement de Darger perturbe ses camarades qui ne tardent pas à le traiter de fou. Il parle seul, de manière irrépressible et inopinée. Il est probablement affecté par le syndrome Gilles de la Tourette. C'est lors d'une de ces fugues, en 1908, qu'il est témoin d'une puissante tornade qui ravage alors l'Illinois. Ce cataclysme laisse des traces prégnantes dans l’imaginaire de Darger comme en témoigne le motif récurrent de la tempête à l’intérieur de ses tableaux.
À 16 ans, lors de sa troisième tentative d'évasion, il parvient à regagner Chicago. Il y trouve l'aide et le réconfort de sa marraine. Elle lui trouve un emploi de portier dans un hôpital catholique où il travaillera jusqu'à sa retraite, en 1963. Il commence alors à régler sa vie selon un emploi du temps immuable. Catholique dévot, il assiste à la messe jusqu'à cinq fois par jour. Il collectionne pour les amasser des détritus de toutes sortes (jouets, figurines religieuses, images de saints, chaussures, pelotes de ficelles, magazines et bandes-dessinées). Il consignait quotidiennement, dans un journal, l'état de l'atmosphère et les erreurs commises par les météorologues dans leurs prévisions. Cette vie de réclusion et de solitude est à peine infléchie par la seule amitié qu'on lui ait jamais connue et qui le lie à William Scholder. Tout deux s'investissent dans des œuvres de charité dédiées aux enfants abandonnés ou maltraités. Scholder décède en 1959.
De 1930 à 1973, Darger occupe la même chambre à Chicago. C'est là qu'il se consacre secrètement à l'écriture et à la peinture. Personne ne sait combien de temps lui ont demandé la composition de son œuvre. Outre les royaumes de l'irréel, il a rédigé son autobiographie (L'Histoire de ma vie, 5084 pages). Ce n’est qu’après sa mort que l’œuvre à laquelle il avait travaillé toute sa vie fut découverte. En 1973, Nathan et le Kiyoko Lerner, les propriétaires de l’appartement loué par Darger, mettent au jour les réalisations de l’artiste. Lerner est un photographe accompli et reconnu, ayant notamment travaillé pour le New York Times. Il perçoit immédiatement l'intérêt du travail de son locataire et se charge de créer une fondation destinée à mettre ce fonds en valeur. Il aidera beaucoup à la réalisation du documentaire de Jessica Yu sur la vie et l'œuvre de Darger.
Aujourd'hui, Le Laforet Museum de Tokyo lui consacre une exposition.
Jusqu'au 15 mai 2011
Le concept de « 100 masques pour le Japon » est le suivant :
Nous confions à des artistes contemporains et créateurs de mode, designers, graphistes renommés des masques hygiéniques japonais afin qu’ils puissent nous offrir une pièce unique customisée.
Une exposition des créations aura lieu en avril 2011 au sein de la galerie sometimeStudio à Paris, aboutissant à une vente aux enchères.
Les parrains de ce projet sont Ryuto (10 ans) et Yoodo Jacques (9 ans) petits franco-nippons, revenus en catimini du Japon en France.
« Je ne sais pas ce qu’est l’inspiration. Je ne connais que le désir du changement et de la métamorphose ».
Alice Lemoine compose en écriture automatique.
Son travail réside dans l’écoute.
L’articulation du corps et de l’esprit.
De faisceaux de points surgissent des volumes…
qui s’attisent au gré des mouvements.
« Je tricote au fur et à mesure une architecture autour du buste. Je peux ressentir le mouvement, la sensualité, le confort en écho à mon propre corps. Je propose un objet qui m’est très personnel. C’est une projection, une empreinte de moi. Un sentiment que j’ai envie de partager.
La structure que j’impose à la maille est une contrainte créative. Emmener la matière vers ce qu’elle n’est pas destinée à vivre ».
Une identité architecturale, des volumes et des détails qui mettent en valeur le corps, des finitions aux allures parfois décousues qui confèrent une silhouette contemporaine.
Au delà du concept des saisons, ces tricots se portent quelque soit le temps, reflétant une élégance discrète et le confort de matières 100% naturelles.
LEMOINE TRICOTE,
jeune marque française
en vente à partir de ce printemps chez colette
Une vitrine lui est dédiée chez sometimeStudio,
26 rue Saint Claude 75003