Les Cascades, 57 rue des Cascades 75020
Dans le cadre des portes ouvertes
ADO/ KITO
Ado est né en décembre 1936,
Kito est né en décembre 1963.
Ici, déjà un jeu de réflexion.
Tout deux d’origine française du côté maternel.
Tout deux fils de grands peintres japonais - deux amis - Key Sato et Akira Kito.
Tout deux sillonnent au cœur d’une confluence, un face à face entre deux cultures.
Il est question d’espace, de respiration, d’épure.
Réflexion entre peintures d’ Ado et sculptures de Kito.
Echos.
Les structures de Kito reflètent le rapport particulier de l’œuvre à l’espace.
Il invite à l’esprit japonais du Ma, qui désigne l’intervalle spatial ou temporel entre deux éléments.
La peinture d’Ado invite au Wa. La rondeur, la paix, l’épure.
Chez Kito comme chez Ado il est question de figure du vide.
On pourrait intituler cet exposition Ouverture.
A vous de voir.
Ado
Ado
Ado
ADO (1936-1995)
Ado arrive à Paris en 1962, après des études aux Beaux-Arts de Tokyo. Repéré dès 1962 à la Biennale de Paris, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris lui consacre sa première grande exposition personnelle à l’A.R.C en 1971.
Les œuvres d’Ado, empreintes de sérénité, de silence et d’espace, dispensent un apaisement. Un calme infini où l’aplat devient horizon immaculé. Signe de la recherche de l’épure géométrique, Ado ne laisse apparaître aucune trace du pinceau, inscrit des formes rendues à une simplification linéaire où ne subsiste que la perfection du cercle, parfois accompagnée de son semblable.
Le motif, là où il se situe, s’inscrit en réserve dans les cloisonnements invisibles tracés en pensée par une géométrie stricte. Un art tout de rigueur, s’exprimant à voix basse et ne tolérant aucune concession.
Ce qui, par excès de précision, par une nudité presque inhumaine, passerait chez un autre pour de la sévérité, est ici calme, jamais absence. On ne se perd pas dans cet espace, on jouit du silence absolu.
Au voyageur de voyager. Au visiteur de raconter, disait-il.
L’amateur de cinéma français des années 60-70 retrouvera les tableaux et sérigraphies d’Ado, notamment dans les films de Claude Zidi ou de Jean Yanne.
Les œuvres d’Ado font parti
QUELQUES COLLECTIONS PUBLIQUES
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Bibliothèque Nationale, Paris
Musée d’Art Moderne, New York
Musée Royal, Belgique
Musée du Luxembourg
Musée d’Art Moderne, Kyoto
Musée d’Art Moderne, Kamakura
Musée d’Art Contemporain, Montréal
Victoria and Albert Museum, Londres
Centre National d’Art Comtemporain, Paris
Musée Cantini, Marseille
Musée d’Art Contemporain, Las Palmas
University of Sussex
University of Southampton
Centre Culturel, Yokohama
Collection Publique IBM, New York
QUELQUES SALONS
1968:
Réalités Nouvelles, Paris
Art Vivant, Fondation Maeght, Saint Paul de Vence
1969 :
Biennale de Paris
Musée Galliera, Paris
Festival d’Avignon
1970 :
Biennale de la gravure, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris
1971 :
Réalités Nouvelles, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris
1972 :
Réalités Nouvelles, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris
1973 :
Réalités Nouvelles, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris
1974 :
Réalités Nouvelles, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris
1975 :
Réalités Nouvelles, Paris
Grands et jeunes d’aujourd’hui, Paris
Kito
Kito
Kito
De mère française, et élevé en France, Sébastien Kito a montré le désir d’explorer la culture de son autre pays, le Japon, et a conçu une pensée originale à partir de cette confrontation de ses doubles origines.
Sébastien Kito suit d’abord les traces de son père Akira Kito, qui fut l'un des plus importants artistes Japonais du Paris d'après 1945, et de ses grand-père et arrière-grand-père, en étudiant la peinture. Il est admis en 1985 à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Espérant retrouver l’esprit du groupe Cobra auquel son père avait participé dans les années cinquante, il fréquente l’atelier de Pierre Alechinsky. Dans le même temps, il travaille pour des artistes du Nouveau-Réalisme, notamment Raymond Hains dont il devient l’assistant dès 1983. Malgré un lourd héritage familial et de prestigieux professeurs, Sébastien Kito trouve rapidement sa propre voie, enrichie de toutes ces fructueuses rencontres.
Il s’attache en premier lieu à la réalisation de sortes de paravents mobiles évidés en leur centre, et de peintures sur supports découpés et articulés. Ce dernier terme est une base de sa réflexion et sert d'assise à une seconde grande étape, la conception de charnières géantes baptisées les Extragonds.
Sébastien Kito poursuit actuellement une interrogation sur la forme et la couleur par le biais de sculptures mobiles, articulées et évidées, souvent porteuses de réminiscences anthropomorphiques ou animalières. Ses sculptures adressent une invite ludique à rejoindre l’espace investi par l'oeuvre ou à le transformer par le déplacement de l’une des pièces de la structure évolutive. Ces rapports particuliers de l'oeuvre à l’espace se rapprochent du concept japonais du ma, qui désigne l’intervalle spatial ou temporel entre deux choses, aussi important que les deux éléments qui le limitent. C’est avec la plus grande simplicité apparente que Sébastien Kito parvient à suggérer des relations ou interactions complexes entre les sculptures et l’espace, entre le plein et le vide.
Plus amples informations sur le travail de Sebastien Kito: www.sebastienkito.com